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Guêpes : Tout comprendre sur ces insectes fascinants, utiles et parfois redoutés
Souvent redoutées à cause de leurs piqûres douloureuses, les guêpes ont pourtant bien plus à offrir que leur mauvaise réputation. Présentes dans nos jardins, nos campagnes et parfois même dans nos maisons, elles jouent un rôle crucial dans la biodiversité. Découvrez dans cet article complet tous les aspects de leur biologie, leur comportement et leur utilité écologique.
C’est quoi une guêpe ?

La guêpe est un insecte hyménoptère appartenant à la super-famille des Vespidae. Elle se distingue par son abdomen finement attaché au thorax, sa couleur généralement jaune et noire, et sa capacité à piquer plusieurs fois — contrairement à l’abeille. Ce qui différencie surtout les guêpes des autres hyménoptères, c’est leur comportement parfois prédateur, leur alimentation variée et leur grande diversité d’espèces.
Il existe deux grandes catégories :
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Les guêpes sociales, qui vivent en colonies structurées (comme les guêpes communes),
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Les guêpes solitaires, qui ne forment pas de colonies et élèvent seules leur progéniture.
Les différents types de guêpes en France

En France, on recense plus de 200 espèces de guêpes. Voici les plus courantes :
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Guêpe germanique (Vespula germanica) : très répandue, elle est connue pour construire ses nids dans les murs ou les combles.
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Guêpe commune (Vespula vulgaris) : elle bâtit souvent son nid dans le sol.
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Poliste (Polistes dominula) : plus fine, elle construit des nids en alvéoles visibles.
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Frelon européen (Vespa crabro) : plus massif, moins agressif qu’il n’y paraît, il est un excellent chasseur d’insectes nuisibles.
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Frelon asiatique (Vespa velutina) : espèce invasive préoccupante, notamment pour les abeilles domestiques.
Chacune de ces espèces a ses particularités : taille, comportement, habitat, rôle écologique…
Lorsqu’on parle des guêpes, on a tendance à les considérer comme une seule et même espèce, reconnaissable à son corps jaune rayé de noir et son comportement parfois agressif. Pourtant, la réalité est bien plus nuancée : il existe en fait une grande diversité d’espèces, y compris chez nous, en Europe.
Pour y voir plus clair, on classe généralement les guêpes en deux grandes catégories :
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Les guêpes sociales, celles que l’on rencontre le plus souvent, qui vivent en colonie dans des nids bien organisés,
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Les guêpes solitaires, bien plus discrètes, qui vivent et chassent seules.
Dans la majorité des cas — que ce soit une présence gênante près de la maison ou une invasion de nids — ce sont les guêpes sociales qui sont en cause, représentant la quasi-totalité des situations problématiques (99,9%).
Avant d’entrer dans les détails, voici un tableau comparatif simple pour mieux comprendre les différences fondamentales entre ces deux types de guêpes :
Type de guêpes | Mode de vie | Nidification | Alimentation | Dangerosité pour l’homme |
---|---|---|---|---|
Guêpes solitaires | Seules | Cavités naturelles, galeries, murs | Insectes, araignées | Faible |
Guêpes sociales | En colonie | Nids collectifs en fibres végétales | Protéines, sucres, insectes | Moyenne à élevée (surtout près du nid) |
Guêpes sociales vs guêpes solitaires : deux grands types de guêpes à bien différencier
Les guêpes sociales : des insectes organisés et influents dans l’écosystème
Les guêpes sociales constituent un groupe d’espèces vivant en colonies, à l’image des abeilles et des fourmis, avec lesquelles elles partagent une structure sociale hiérarchisée. Ce sont elles que l’on croise le plus souvent à proximité des habitations, dans les jardins ou sur les terrasses. Elles sont aussi responsables des fameuses invasions estivales et de la construction de nids, parfois imposants, qui nécessitent l’intervention de professionnels. Les frelons, souvent perçus comme une espèce à part, sont en réalité de grandes guêpes sociales.
Au sein de ces colonies, la répartition des rôles est très claire :
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Une reine, seule femelle fertile, fonde le nid et en assure la reproduction.
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Des ouvrières, très nombreuses, sont les filles stériles de la reine. Elles prennent en charge la construction du nid, la recherche de nourriture, l’alimentation des larves et la défense de la colonie.
La colonie peut compter de quelques centaines à plusieurs milliers d’individus, selon l’espèce et la saison.
Alimentation des guêpes sociales
Le régime alimentaire des guêpes sociales est varié et change selon les besoins :
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Les adultes consomment essentiellement des glucides : nectar, fruits mûrs, miellat, ou aliments sucrés (d’où leur attirance pour nos boissons et confitures).
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Les larves, quant à elles, sont nourries de protéines animales : insectes, morceaux de viande, parfois même des cadavres.
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Les ouvrières chassent activement d’autres insectes ou récupèrent des restes pour nourrir la progéniture. En retour, les larves sécrètent un liquide sucré qui nourrit les adultes.
Un rôle écologique clé
Malgré leur mauvaise réputation, les guêpes sociales remplissent des fonctions essentielles dans les écosystèmes :
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Pollinisation : bien qu’elles ne soient pas aussi efficaces que les abeilles, elles participent à la reproduction de certaines plantes.
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Contrôle biologique : en se nourrissant de chenilles, de mouches et d’autres insectes, elles limitent la prolifération de nombreuses espèces nuisibles.
Leur comportement territorial et leur nombre les rendent parfois redoutables, mais elles sont aussi des actrices importantes de l’équilibre naturel.
Les guêpes solitaires : discrètes, efficaces et peu connues
À la différence de leurs cousines sociales, les guêpes solitaires ne vivent pas en colonie. Chaque femelle agit seule, sans ouvrières, ni reine, ni organisation collective. Elles appartiennent à diverses familles, notamment les Sphecidae (guêpes à taille fine) et les Crabronidae (guêpes fouisseuses), toutes deux largement répandues dans les milieux naturels et urbains.
Morphologie et apparence
Les guêpes solitaires affichent une grande diversité de formes et de couleurs :
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Taille : de 1 à 3,5 cm, selon l’espèce.
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Coloration : noir et jaune, noir et orange, voire noir métallisé ou violet irisé.
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Aspect : corps lisse, brillant, élancé ou trapu, souvent peu poilu, notamment sur les pattes et l’abdomen.
Bien qu’elles puissent impressionner par leur silhouette, ces guêpes sont non agressives et très peu dangereuses pour l’homme. Elles n’attaquent que si elles sont manipulées ou sérieusement menacées.
Habitat et comportement
On peut les observer dans :
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Les jardins, les prairies, les parcs, et parfois même près des habitations.
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Des cavités naturelles ou artificielles : trous dans le bois, fissures de murs, tiges creuses, terriers dans le sol sablonneux…
Chaque femelle construit son propre nid, souvent composé de plusieurs loges, qu’elle remplit soigneusement d’une ou plusieurs proies paralysées — insectes ou araignées — qu’elle destine à ses larves. Contrairement aux guêpes sociales, il n’y a aucune coopération entre individus.
Un rôle écologique crucial
Les guêpes solitaires sont de redoutables prédatrices. Leur alimentation varie selon les espèces, mais toutes ont un point commun : elles chassent d’autres invertébrés pour nourrir leurs petits. Certaines sont spécialisées sur un type de proie (par exemple les araignées, les chenilles, ou les criquets), ce qui en fait des régulatrices naturelles très utiles dans les écosystèmes.
En tant qu’auxiliaires du jardin, elles limitent la présence d’insectes nuisibles sans recours aux produits chimiques.
Les grands types de guêpes à bien différencier
La guêpe commune (Vespula Vulgaris) : sociale

Les guêpes communes (Vespula vulgaris) présentent plusieurs signes distinctifs qui permettent de les reconnaître à l’œil nu. On observe notamment une tache noire bien visible derrière chaque œil, située sur les côtés de la tête. Sur le visage, une marque noire en forme d’ancre ou de poignard est typique de l’espèce. Le thorax affiche des bandes jaunes presque parallèles au niveau du pronotum, tandis que l’abdomen est orné de points et d’anneaux noirs souvent fusionnés entre eux, formant des motifs continus.
La guêpe germanique (Vespula Germanica) : sociale

La guêpe germanique est l’une des espèces sociales les plus répandues en Europe.
Adultes, ces insectes mesurent entre 12 et 17 mm de long, bien que les reines, plus imposantes, puissent atteindre jusqu’à 20 mm.
Leur morphologie typique en fait une espèce aisément reconnaissable.
La guêpe germanique présente un corps noir brunâtre rayé de jaune vif, avec un abdomen pédonculé qui lui donne la silhouette typique des guêpes. Elle se distingue par une tache noire en forme de flèche sur l’abdomen et des points noirs latéraux sur chaque segment, permettant de la différencier de la guêpe commune.
Ses ailes longues et translucides sont repliées au repos. Les pattes jaunes tranchent avec le corps sombre, et les antennes noires comptent 12 segments chez la femelle, 13 chez le mâle. L’abdomen comporte 6 segments chez les femelles, 7 chez les mâles.
La différenciation sexuelle nécessite parfois un examen au microscope, notamment pour identifier les mâles, qui ne possèdent pas de dard.
Les frelons européens et asiatiques : sociaux

Les frelons européen et asiatique sont les plus grandes espèces de guêpes sociales que l’on rencontre en Europe, et tous deux peuvent représenter un danger pour l’homme, en particulier en cas de provocation ou de proximité avec leur nid.
Les guêpes fouisseuses : solitaires

Parmi les guêpes solitaires, la guêpe fouisseuse (Sphecius speciosus, souvent appelée « guêpe chasseuse de cigales ») est l’une des plus grandes espèces connues. Bien que son apparence puisse intimider — en raison de sa taille imposante pouvant atteindre 5 cm, de son vol puissant et de ses couleurs vives —, elle est en réalité peu agressive envers l’humain.
On la reconnaît facilement à sa tête rougeâtre, à son abdomen orné d’alternances noires et jaunes, rappelant un gilet de sécurité, ainsi qu’à ses ailes légèrement orangées et translucides. Son gabarit dépasse même celui du frelon européen, et elle est capable de transporter de lourdes proies, comme des cigales, qu’elle capture dans les arbres.
Habitat et comportement
La guêpe fouisseuse fréquente les zones ouvertes, prairies, pelouses et terrains sablonneux, où le sol meuble facilite le creusement de galeries. On l’observe principalement en été, période où les femelles s’activent après l’accouplement pour creuser des terriers et y préparer la future génération.
Stratégie de chasse
Ces guêpes sont de redoutables prédatrices. La femelle repère les cigales perchées dans les arbres, les pique pour les paralyser, puis les transporte dans son nid. Une fois la proie installée dans une chambre souterraine, elle y dépose un œuf. À l’éclosion, la larve se nourrira de l’insecte paralysé, assurant ainsi son développement sans quitter le nid.
Les guêpes pompiles: solitaires

Les guêpes pompiles sont connues pour leur comportement de chasse spectaculaire : bien que les adultes se nourrissent principalement de nectar, leur reproduction dépend entièrement de la capture d’araignées vivantes, utilisées comme source de nourriture pour leurs larves.
Apparence et identification
Ces guêpes sont en général noires, mais certaines espèces présentent des reflets métalliques bleu ou vert, voire des marques corporelles orangées ou rougeâtres. Leur silhouette est souvent élancée, avec de longues pattes et des ailes sombres. Malgré leur allure discrète, elles se montrent d’une redoutable efficacité lorsqu’il s’agit de capturer leur proie.
Cycle de vie et comportement de chasse
La femelle localise une araignée, souvent plus grosse qu’elle, qu’elle pique avec précision pour la paralyser sans la tuer. Elle traîne ensuite cette proie dans un terrier ou une cavité naturelle, où elle pond un œuf directement sur l’abdomen de l’araignée.
Une fois éclose, la larve se nourrit de l’araignée encore vivante mais paralysée, consommant ses tissus de manière progressive pour garder sa proie fraîche le plus longtemps possible. Chaque larve se développe sur une seule araignée hôte, et la taille de la proie peut même influencer le sexe de la future guêpe : les grosses araignées donnent généralement naissance à des femelles, plus grandes et plus coûteuses à produire.
Types de nids et stratégies alternatives
Les nids des pompiles peuvent être :
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Creusés dans le sol,
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Installés dans des cavités naturelles (rochers, bois mort),
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Ou parfois fabriqués à partir de boue ou de matière végétale mâchée.
Certaines espèces parasitent d’autres guêpes pompiles, en déposant leurs œufs dans les nids déjà approvisionnés par une congénère : c’est ce qu’on appelle le cleptoparasitisme.
Les guêpes maçonnes : un type de guêpes à la fois sociale et solitaire

Les guêpes maçonnes (famille des Eumeninae) sont des insectes de petite taille, souvent méconnus mais faciles à identifier. Chez cette espèce, les ailes antérieures mesurent généralement moins d’un centimètre chez les mâles, et sont légèrement plus longues chez les femelles. Leur corps est orné de bandes alternant le noir et un rouge rouille terne, formant des motifs distinctifs selon l’angle de vue.
Caractéristiques physiques
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Vue de profil, la coloration crée une forme triangulaire rouge visible sur le flanc du thorax.
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De dessus, on observe une marque en forme de fer à cheval rouge juste derrière la tête.
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Certaines espèces présentent également une tache rouge à l’arrière des yeux.
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Les mâles se différencient par la présence de petites marques jaunes sur la tête.
Mode de vie et habitat
Les guêpes maçonnes peuvent être solitaires ou sociales, selon les espèces. Elles sont réputées pour leur capacité à réutiliser des nids abandonnés, notamment ceux d’autres guêpes ou insectes. Mais elles sont également capables de construire leurs propres nids, en utilisant de la terre, de la boue ou des matériaux mâchés.
Ces nids sont souvent dissimulés dans des endroits discrets, parfois insolites : trous de serrure, cavités dans les clôtures en bois, fissures de murs, ou encore mobilier extérieur. On les retrouve fréquemment à proximité des habitations, ce qui en fait des voisines fréquentes mais inoffensives.
La guêpe potière : solitaire ou sociale

La guêpe potière, appartenant au sous-groupe des Eumeninae, est une guêpe solitaire remarquable, surtout connue pour sa façon unique de construire ses nids.
Son nom vient de la forme de ses nids : petites structures en argile ressemblant à des pots miniatures, façonnées avec une précision impressionnante.
Apparence physique
Les guêpes potières ont une allure fine et élancée, souvent noires avec des marques jaunes, rouges ou orange selon l’espèce. Leur abdomen est relié au thorax par une fine « taille » très marquée, qui accentue leur silhouette élégante. Elles mesurent généralement entre 1,5 et 2,5 cm. Leurs ailes étroites sont repliées sur le dos lorsqu’elles sont au repos.
Comportement et reproduction
Solitaire, la femelle ne vit pas en colonie. Après avoir construit un ou plusieurs petits pots en argile, elle y dépose un œuf, puis y introduit une ou plusieurs chenilles ou larves d’insectes paralysées. Ces proies serviront de réserve de nourriture vivante pour la larve, qui se développera dans ce cocon protecteur.
Chaque pot est ensuite scellé hermétiquement avec de la boue. La larve se nourrira lentement de ses proies avant de se métamorphoser en adulte et sortir du nid.
Habitat
Les guêpes potières préfèrent les environnements chauds et secs, et nichent souvent sur :
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des murs abrités,
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des branches,
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des rochers exposés au soleil,
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ou même à l’intérieur de bâtiments.
Utilité écologique
Ces guêpes jouent un rôle important dans la régulation des populations de chenilles et autres insectes herbivores. Peu agressives et inoffensives pour l’humain, elles sont de précieuses alliées dans le jardin
La guêpe poliste: sociale

La guêpe poliste est l’une des guêpes sociales les plus communes en Europe, particulièrement visible durant l’été. Elle se distingue par son corps élancé, sa longue taille fine, et son vol caractéristique, ailes abaissées au repos.
Apparence physique
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Taille : entre 1,5 et 2 cm, les reines étant légèrement plus grandes.
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Corps noir et jaune, parfois teinté de brun ou de rouille selon l’espèce.
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Pattes très longues, souvent pendantes en vol.
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Ailes fines, repliées le long du corps au repos.
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Abdomen bien détaché du thorax par une taille très étroite (plus fine que chez les guêpes communes).
Son apparence générale est plus « aérienne » et gracieuse que celle des guêpes communes (Vespula spp.), ce qui permet souvent de la reconnaître facilement.
Comportement et mode de vie
Contrairement à ce que son aspect pourrait laisser penser, la guêpe poliste est moins agressive que les autres guêpes sociales. Elle ne pique que si elle se sent vraiment menacée, notamment si son nid est touché.
C’est une espèce sociale, vivant en petites colonies, généralement de quelques dizaines à centaines d’individus. Les nids sont ouverts, formés d’alvéoles apparents (sans enveloppe extérieure), et construits à base de fibres végétales mâchées. On les trouve souvent :
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sous les rebords de toits,
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dans les abris de jardin,
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sous les volets ou les rebords de fenêtres.
Alimentation
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Les adultes se nourrissent surtout de sucre (nectar, fruits mûrs, miellat).
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Les larves, elles, sont nourries avec des protéines animales (insectes capturés ou morceaux de viande), chassés par les ouvrières.
Rôle écologique
La guêpe poliste est une prédatrice utile dans les jardins : elle chasse de nombreux insectes nuisibles (chenilles, mouches, pucerons) et participe modestement à la pollinisation.
Les guêpes: des insectes essentiels et souvent sous-estimés

Bien qu’elles soient parfois redoutées pour leur piqûre ou leur comportement intrusif en été, les guêpes jouent un rôle fondamental dans nos écosystèmes. Loin d’être de simples nuisibles, elles remplissent plusieurs fonctions utiles, tant pour la nature que pour l’être humain.
1. Actrices clés de l’équilibre écologique
Les guêpes contribuent au bon fonctionnement des écosystèmes à plusieurs niveaux :
Pollinisation : en butinant fleurs et fruits pour se nourrir de nectar, de nombreuses espèces de guêpes participent à la pollinisation des plantes. Bien qu’elles ne soient pas aussi efficaces que les abeilles, leur rôle est loin d’être négligeable, surtout dans les milieux moins fréquentés par les pollinisateurs classiques.
Régulation des populations d’insectes : la plupart des guêpes, qu’elles soient sociales ou solitaires, sont de formidables prédatrices. Elles chassent et se nourrissent d’une grande variété d’insectes, souvent nuisibles pour les cultures : chenilles, pucerons, mouches, criquets, etc. Ce rôle de contrôle biologique naturel permet de limiter les infestations sans pesticides.
2. Un maillon vital dans la chaîne alimentaire
Les guêpes, malgré leur capacité à piquer, sont elles-mêmes une source de nourriture pour de nombreux animaux :
Oiseaux (guêpiers, mésanges),
Mammifères insectivores (blaireaux, chauves-souris),
Amphibiens et reptiles,
Et même d’autres insectes prédateurs.
En tant que proies, elles contribuent activement au maintien de la biodiversité et à l’équilibre des réseaux trophiques.
3. Une ressource précieuse pour la recherche scientifique
Le venin de guêpe, complexe et riche en molécules actives, fait l’objet de nombreuses études :
Certaines substances ont des propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes ou analgésiques,
D’autres sont explorées pour le développement de traitements contre certains cancers,
Des recherches s’intéressent également à la structure de leurs nids pour des applications en matériaux innovants (bio-inspiration).
Les guêpes sont bien plus que de simples « piqueuses d’été ». Elles sont à la fois pollinisatrices, régulatrices, proies et sources d’innovation scientifique. Leur présence peut parfois être dérangeante, mais leur rôle dans la nature est irremplaçable.
Conclusion

Souvent mal comprises, les guêpes sont pourtant des insectes fascinants, à la fois chasseurs, bâtisseurs, pollinisateurs et parents attentionnés. Si certaines espèces peuvent représenter un danger dans des contextes spécifiques, la majorité d’entre elles mérite d’être protégée pour leur rôle vital dans la nature. En apprenant à mieux les connaître, on peut apprendre à cohabiter plus sereinement.
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